La Suisse a remporté l'anti-Nobel de la paix pour avoir adopté une loi sur la dignité des plantes lors de la distribution de ces prix insolites à l'Université Harvard au Etats-Unis.
Comme les dix-sept éditions précédentes, la remise des prix «Ig Nobel» - Ignobles Nobel, leur appellation officielle - était destinée à faire «d'abord rire, puis réfléchir», selon l'organisateur Marc Abrahams, éditeur de la revue scientifique humoristique «Annales de la recherche improbable». Récompensant des recherches sur «la capacité d'une amibe à sortir d'un labyrinthe» ou sur «les ravages causés par les tatous sur les sites archéologiques sud-américains», une dizaine de prix ont été remis au cours de la soirée délirante qui se tenait au théâtre Sanders de l'Université devant 1200 spectateurs, en présence de véritables prix Nobel comme William Lipscomb (Chimie 1976), et d'anciens lauréats des anti-Nobel.
L'anti-Nobel de la paix a été décerné au «Comité suisse d'éthique en biotechnologie non-humaine», pour avoir adopté le «principe légal de la dignité des plantes». Une étude de trois Français sur les «sauts comparés des puces de chat et des puces de chien» a remporté l'anti-Nobel de biologie. /ats-afp