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Toutes ces cloches qui sonnent, sonnent

21 avr. 2008, 12:00

Les cloches du temple des Eplatures sont chères au c?ur de leurs paroissiens, comme celles du Vieux Moutier, ou de la Tchaux. Ou de Sagne-Eglise: un jeune agriculteur était même intervenu au Conseil général pour qu'elles sonnent de nouveau le soir. Elles lui manquaient. Mais les cloches ne sonnent pas seulement pour réjouir l'âme de l'homme, elles marquent aussi les heures. C'est pratique quand on se réveille de nuit, et qu'on a la flemme de tendre le bras jusqu'au réveil posé sur la table de chevet. Oui mais a-t-on bien entendu l'heure exacte? N'avons-nous pas raté un coup ou deux? Cette incertitude n'atteint pas les Chaux-de-Fonniers qui habitent près du Grand Temple. Un ami nous a affirmé (le compte a été fait trois fois sur papier, pour en être bien sûr) que de onze heures à minuit, ces cloches marquent 74 coups. Elles sonnent tous les quarts d'heure (dong-dong, donc deux coups), demi-heures (dong-dong dong-dong, soit quatre coups), trois quarts d'heure, quatre quarts d'heure, puis l'heure, répétée deux fois. Il trouve qu'il y a vraiment abondance de biens. Surtout quand on essaie de dormir. C'est un peu le principe de la cathédrale de Lausanne, avec son guet claironnant «Il est minuit bonnes gens, dormez en paix». Mais on ne va pas pétouiller pour ces menus inconvénients. Sans cloches, la vie et la ville seraient bien tristes. Et même si on habite juste à côté, elles sont si familières que, comme nous disait un Brévinier, «je ne les entends plus. Sauf quand elles tombent en panne»...

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