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Risque "très accru" de cancer du poumon pour les fumeuses

Une nouvelle étude menée sur près de deux millions d'Américains indique que le risque de mourir d'un cancer du poumon a très fortement augmenté depuis vingt ans chez les femmes qui fument.

24 janv. 2013, 07:31
Les cigarettes s'éteindront si l'on ne tire pas dessus.

Le risque de mourir d'un cancer du poumon a très fortement augmenté depuis vingt ans chez les femmes qui fument, indique une étude portant sur plus de 2 millions d'Américains. En cause, le fait qu'elles fument comme les hommes, commençant comme eux à fumer dès l'adolescence.

Cette recherche a été publiée dans la revue américaine New England Journal of Medicine datée du 24 janvier. L'étude a porté sur des fumeuses de plus de 55 ans.

Dans les années 60, les fumeuses avaient un risque de décéder d'un cancer du poumon 2,7 fois plus élevé que celles qui n'avaient jamais touché à une cigarette. Lors de la dernière décennie (2000-2010), ce risque était 25,7 fois plus grand que chez celles qui n'avaient jamais fumé.

Le risque de mourir d'une autre maladie pulmonaire chronique était dans les années 60 quatre fois plus grand chez les fumeuses que chez celles qui n'avaient jamais fumé. De 2000 à 2010 ce risque était 22,5 fois plus élevé.

Crise cardiaque

Durant la décennie 2000-2010, les fumeurs des deux sexes avaient un accroissement relativement identique du risque de cancer du poumon, de maladies pulmonaires chroniques, de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral, constatent ces chercheurs.

Cette recherche, dirigée par le Dr Michael Thun, membre honoraire de l'American Cancer Society, confirme qu'arrêter de fumer réduit fortement le risque de mortalité résultant du tabagisme. Cela, quel que soit l'âge.

Vie écourtée

Fumer des cigarettes dites "légères" est souvent le premier choix parmi les femmes. Cela n'a pas empêché ces dernières d'avoir une forte augmentation du risque de mortalité par cancer du poumon ou résultant de maladies pulmonaires chroniques.

Une autre étude, également publiée mercredi dans le New England Journal of Medicine, montre que des personnes fumant durant toute leur existence perdent environ dix ans de vie en moyenne, comparativement à celles qui n'ont jamais fumé. Cette recherche a été menée par le Dr Prabhat Jha de l'hôpital St. Michael de l'Université de Toronto.

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