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Museler la mouche tsé-tsé

26 août 2009, 04:15

Des chercheurs de l'Université de Genève ont découvert un moyen de mieux diagnostiquer la maladie du sommeil, transmise par la mouche tsé-tsé. Ces résultats font l'objet d'une publication dans la revue en ligne «PLoS Neglected Tropical Diseases».

Un groupe de recherche de la faculté de médecine, en collaboration avec plusieurs équipes européennes et africaines, vient d'identifier trois biomarqueurs que l'on ne trouve que chez les personnes atteintes de TAH (trypanosomias africaine humaine), la maladie du sommeil, a indiqué l'Université de Genève. Les trois biomarqueurs découverts dans le liquide céphalo-rachidien par l'équipe de chercheurs, dirigée par Jean-Charles Sanchez, permettent d'établir un diagnostic différentiel entre la phase I et la phase II de la maladie. La TAH atteint en effet d'abord le système lymphatique, avant de s'en prendre au système nerveux.

Pouvoir faire la distinction entre les deux phases de la maladie est très important, surtout parce que les médicaments utilisés au deuxième stade ont des effets secondaires toxiques considérables.

Or, le diagnostic actuel, qui se fait suite à une ponction lombaire par le comptage des globules blancs présents dans le liquide céphalorachidien, ne permet pas toujours de distinguer la phase I de la phase II.

Il se peut alors qu'un patient reçoive un traitement de phase I, alors qu'il est déjà en phase II. Ou inversement, qu'un malade en stade I soit inutilement exposé au traitement risqué du stade II. Sur la base des résultats de l'équipe de recherche, une importante étude a été lancée, touchant plus de 1000 patients dans quatre pays. /ats

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