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Mirac «L» e, circulation ne rime pas forcément avec agitation

03 oct. 2007, 12:00

Il suffit parfois de peu pour ramener un peu de sérénité et de tolérance dans le tohu-bohu quotidien qui sévit sur nos routes. Mais, à force de voir des index rageurs pointés sur des tempes contractées, d'assister à des queues de poissons rageuses ou d'entendre les insanités proférées par klaxons interposés, j'avais fini par oublier que derrière un automobiliste pouvait parfois se cacher un être avenant...

Incroyable mais vrai! Un simple signe graphique apposé à l'arrière de l'auto et tout roule. Enfin, façon de parler. L'autre jour, il a fallu s'y reprendre à quatre reprises avant de quitter le stop. Le scénario était toujours le même: la bagnole calait sitôt que la conductrice embrayait. Ah! cette satanée troisième vitesse...

A chaque tentative, la file des voitures suiveuses s'allongeait un peu plus. Mais, à part dans l'habitacle (...), pas le moindre geste d'impatience. L'automobiliste derrière nous riait même de bon c?ur. Véritable lettre magique, le «L». A tel point qu'il faudrait en généraliser l'usage.

Imaginez un arbitre de foot débutant flanqué de ce signe distinctif! Les aficionados les plus virulents ne pourraient que s'incliner devant tant d'humilité. Serveurs, instits, guichetiers, danseurs de salon ou journalistes en devenir pourraient eux aussi s'en inspirer. Et comme il n'est jamais trop tard pour apprendre (à bien faire), il suffirait d'annoncer la couleur. A condition de ne pas en abuser...

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