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Le réalisateur est «en fuite»

09 mai 2009, 07:55

Un juge de Los Angeles a rejeté jeudi une requête du cinéaste français Roman Polanski de voir abandonner les poursuites qui le visent depuis trois décennies pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans. Et ce en raison de l'absence du réalisateur à l'audience.

Le juge Peter Espinoza avait suspendu sa décision jusqu'à l'audience de jeudi, afin de donner à Roman Polanski la possibilité de se présenter en personne devant la Cour. Il estimait que le cinéaste n'avait pas le droit d'obtenir satisfaction tant qu'il resterait en «fuite».

Les avocats de Roman Polanski avaient indiqué lundi que la présence du cinéaste à cette audience n'est «ni nécessaire ni utile». En décembre dernier, les avocats du réalisateur de «Rosemary's baby» avaient déposé une demande pour obtenir l'abandon des poursuites.

Ils affirmaient avoir mis au jour de nouvelles preuves montrant que le réalisateur, aujourd'hui âgé de 75 ans, n'avait pas bénéficié à l'époque d'une procédure pénale équitable. Le juge avait admis «qu'il y a eu, apparemment, une faute professionnelle substantielle» de la part du parquet quand l'affaire a éclaté.

Roman Polanski avait plaidé coupable de «relations sexuelles illégales» après avoir été arrêté en 1977 à Los Angeles à la suite de la plainte des parents d'une adolescente de 13 ans. Envoyé en «évaluation» en prison pendant trois mois, Roman Polanski y avait passé 47 jours.

Fin janvier 1978, au lendemain d'une réunion entre ses avocats et un juge lors de laquelle ce dernier avait laissé entendre qu'il allait le renvoyer sous les verrous, Roman Polanski avait pris un avion pour l'Europe. La procédure courant contre lui à Los Angeles n'a jamais été annulée et le cinéaste n'a pas remis les pieds depuis plus de 30 ans sur le sol américain. /ats-afp

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