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Le Giron jurassien veut sortir de l'ornière

Entre un budget 2010-2011 bénéficiaire, le soutien des clubs et diverses actions, le Giron jurassien devrait petit à petit sortir du marasme financier dans lequel il se trouve depuis deux ans.

25 juin 2010, 09:53

Après avoir bouclé les deux derniers bilans avec des comptes déficitaires, un vent d'optimisme semble souffler sur le Giron jurassien. Profitant de la mobilisation de tous les acteurs concernés, l'association faîtière des clubs de ski de la région a pris une série de mesures pour inverser cette tendance négative.

A commencer par un budget pour la saison 2010-2011 raisonnable, estimé à 224 000 francs. Présenté lors de l'assemblée générale, la semaine dernière, ce dernier devrait permettre de dégager un bénéfice d'environ 25 000 fr., sans entraver le bon fonctionnement de ses activités. «Ce budget devrait nous permettre de corriger la santé financière du Giron en en fixant un plafond raisonnable pour les trois disciplines, afin d'effacer une partie des dettes que nous avons contractées par le passé», explique le président Lucien Bühler.

D'autre part, le comité a lancé une action de parrainage (GPM) ainsi qu'un partenariat, sous la forme d'une prestation de services, avec la société Juvent SA, spécialisée dans les énergies renouvelables. «Vu la difficulté que nous avons à trouver un sponsor unique dans le contexte économique actuel, nous avons décidé d'en chercher plusieurs «petits»», révèle Sylvie Béguelin, l'initiatrice du GPM. «Avec ce projet de parrainage, on veut privilégier une relation affective plutôt qu'une relation purement commerciale.» Ces deux actions devraient rapporter plusieurs dizaines de milliers de francs.

Enfin, le Giron peut compter sur le soutien des clubs, qui se sont fortement mobilisés pour défendre la cause de leur association. «La solidarité des clubs vis-à-vis d'une association dont ils font partie est indispensable. Cela dit, j'ai été positivement surpris par leur soutien inestimable», tient, à souligner Lucien Bühler. Une majorité de clubs sont devenus créanciers du Giron, en lui offrant une aide financière.

Ces mesures suffiront-elles? En sport, aucune certitude n'existe. «Si l'on n'arrive pas à redresser la situation, nous devrons tirer les conclusions qui s'imposent. La solution intermédiaire serait de réduire drastiquement nos charges. En dernier ressort, nous n'aurons d'autre choix que d'entreprendre des discussions en vue d'un regroupement avec Ski Romandie. Mais on va tout faire pour que l'histoire du Giron et son identité perdurent dans le futur», assure le président. «Au vu de ce qui s'est passé ces derniers mois, je suis optimiste pour l'avenir!» /LME

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