Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La «vaste ménagerie» de Nicolas Bideau

Le conseiller fédéral Pascal Couchepin s'est réjoui, hier à Locarno, des progrès réalisés par le cinéma suisse cette dernière année. La tendance est à des films «populaires et de qualité.»

05 août 2006, 12:00

«Notre ambition est celle de promouvoir un tel cinéma», a dit le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) lors de sa visite au 59e Festival international du film de Locarno.

«Je crois que nous parviendrons à réaliser cette ambition même s'il y a encore beaucoup à faire», a-t-il ajouté. Et pour mieux cerner les goûts des Suisses en matière de cinéma, une étude a été réalisée au niveau national.

Il ressort notamment de cette analyse, la première du genre, que 77% des Suisses alémaniques et romands aiment le cinéma y compris le cinéma suisse. Jean-Luc Godard est le réalisateur suisse le plus connu, juste avant Alain Tanner, Fredi Murer et Franz Schnyder. Le public de la Suisse italienne fera l'objet d'une étude séparée.

«Les films suisses ne sont pas encore suffisamment connus du grand public»

Jean-Frédéric Jauslin, chef de l'Office fédéral de la culture (OFC), a relevé que trop peu de films suisses sont connus du grand public. «A l'exception de «Grounding», «Mein Name ist Eugen» ou «Achtung Fertig Charlie», les films suisses ne sont pas encore suffisamment connus du grand public.»

Jean-Frédéric Jauslin a aussi souligné que «l'exportation de films suisses est loin d'être satisfaisante. Nous aimerions que nos films soient davantage projetés à l'étranger et nous devrons améliorer cet aspect à l'avenir.»

De son côté, Nicolas Bideau, responsable de la section cinéma de l'OFC a lancé: «Je m'occupe de cette vaste ménagerie qu'est le cinéma et je dois faire en sorte que tous les léopards, les petits et les grands, les jeunes et les vieux trouvent leur public!»

Nicolas Bideau veut encourager les films d'auteurs et, en même temps, leur assurer un succès commercial. «Locarno présente cette année des films forts comme «Mon frère se marie» de Jean-Stéphane Bron ou «La liste de Carla» de Marcel Schüpbach. Cela ne suffit pas, il faut promouvoir d'autres films.» / ats

Votre publicité ici avec IMPACT_medias