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L'art du coupage entre amour du vin et nécessité économique

Malgré le tapage autour de l'affaire Giroud, le procédé fait partie intégrante du monde vinicole.

13 mars 2014, 00:01
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Jean-Michel Gosteli aime la vigne, sa culture et donc logiquement son vin, ou plutôt ses vins. Neuchâtelois exilé sur la Riviera lémanique, ce quadragénaire a fini par en faire sa profession après avoir touché aux services bancaires et aux télécoms. Depuis 2007, il gère la coopérative viticole Terres de Lavaux, à Lutry. Au coeur du paysage en terrasses inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, Jean-Michel Gosteli pratique le coupage. "Tous les jours" , glisse le spécialiste. "C'est un procédé qui n'a rien de malhonnête. Cela consiste simplement à assembler des raisins ou des vins qui proviennent de vignes différentes. Le coupage fait partie intégrante du monde du vin."

Jean-Michel Gosteli distingue deux types ou plutôt deux objectifs dans le coupage. D'une part le coupage oenologique et, d'autre part, le coupage économique.

Nectar helvétique seulement

Dans le premier cas, "si l'on prend l'exemple d'un vin rouge, pinot noir ou gamay, il...

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