Paléo Festival, connaissais pas, pas encore en tout cas, jusqu?à jeudi passé. Un événement culte ? cultissime diront certains ? qu?il se fallait de découvrir en groupe. Après une arrivée lente jusqu?au parking ? un tel événement, ça se mérite, que diable! ?, on pénètre dans cet univers grouillant et sonore. Et la quête aux concerts commence.
Résonnent alors «J?ai constaté que la douleur était une bonne source d?inspiration. Et que les zones d?ombre du passé montrent au stylo la direction». On accourt vers la marée humaine qui a envahi le chapiteau, mais la tente déborde et nous restons à l?extérieur. Grand Corps malade, ça ne se rate pas. La poésie déclamée et déclamante, touchante et touchée... par la grâce. «Finies la patience et la méfiance, on s?offre simplement avec l?écriture une renaissance...» Après le slam, de basses considérations nous rattrapent. L?estomac crie famine. Entre tente de Touaregs et Obélix, le décor est planté dans le Village du monde. Même le «Allez! Ma p?tite dame, goûtez donc mes falafels qu?ils sont bons!» y est.
Falafels sous la dent et bouche en feu, c?est reparti. Le rappeur suisse Stress n?attend pas. Avec énergie, le chanteur enflamme les foules. On sautille, on lève le bras, parfois le doigt. C?est fou c?qu?on s?permet à Paléo. Puis Pink entre en scène, the Pink, entr?aperçue de loin, et le temps du retour sur terre. Cool, cet univers!