Dans le cadre idyllique d?une île du fjord d?Oslo, cette prison aux antipodes d?Alcatraz entend, sous le sceau de l?humanisme et de l?écologie, apprendre aux détenus à se prendre en mains en vue de faciliter leur retour dans la société civile. «Les étrangers ne comprennent pas que l?on puisse avoir des meurtriers, des violeurs ou des pédophiles sans mur d?enceinte ni barbelés», explique Oeyvind Alnaes, le directeur de l?établissement. Les 115 pensionnaires s?adonnent à la menuiserie, l?élevage, la culture de la terre sans engrais chimiques ou la pêche au homard grâce au bateau de la prison. «C?est fascinant de voir un malabar qui a passé le plus clair de son temps à tabasser les gens assister, ému, à la naissance d?un agneau», souligne Oeyvind Alnaes. Aucune statistique n?existe quant au taux de récidive. «Mais on voit que ça marche. Les prisonniers arrivent ici avec une posture de gros durs. Après deux mois, ils sont tout sourire», affirme Oeyvind Alnaes, certainement l?un des rares directeurs de prison à verser chaque année à Amnesty International un écot prélevé sur le budget de son établissement. /ats
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Et voici la prison champêtre
Ni murs ni barreaux, les cellules sont des maisons qui ne sont jamais verrouillées dans la prison de Bastoey. Certains des criminels les plus endurcis de Norvège préparent leur réinsertion dans cet établissement.
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