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Des chevaux sous contrôle

Les montures participant au CSI de Genève sont soumises à un sévère contrôle vétérinaire. Elles peuvent aussi être contrôlées par les responsables de la lutte antidopage. Présence neuchâteloise à Palexpo Avant de pouvoir s'affronter sur la piste de Palexpo, les chevaux engagés dans le CSI-W de Genève sont soumis à de rigoureux contrôles vétérinaires. En deux jours, ce ne sont pas moins de 200 montures qui sont passées au crible par les vétérinaires officiels de la Fédération équestre internationale (FEI).

07 déc. 2006, 12:00

«L'objectif est avant tout d'assurer la sécurité et la santé des chevaux» explique le docteur Pierre-Alain Glatt, responsable de la commission vétérinaire du CSI-W de Genève. Ainsi, à leur arrivée au bout du lac, les équidés subissent un examen qui vise à déterminer la présence éventuelle de maladies. «Si les résultats sont bons, poursuit Pierre-Alain Glatt, les chevaux sont conduits dans les écuries.»

Peu de chevaux recalés

La veille du concours, toutes les montures passent cette fois-ci l'inspection vétérinaire qui, contrairement à l'examen, s'occupe plus de l'aspect sportif que sanitaire. Second membre de la commission vétérinaire, le docteur Charles Trolliet se livre à une vérification d'une minute environ.

Après s'être assuré de l'identité du cheval en le comparant avec le portrait qui figure sur son passeport, le vétérinaire vérifie le pas et le trot de la monture. «Quand nous décelons une anomalie, commente Pierre-Alain Glatt, nous demandons à revoir le cheval le lendemain. Cette deuxième inspection se fait en présence du jury composé de trois membres. Si ce dernier décide de recaler l'animal, son choix et irrévocable et la monture n'est pas autorisée à prendre part aux compétitions.» En moyenne, seules une à deux bêtes ne passent pas l'écueil par édition. Un chiffre infime compte tenu des quelque 220 chevaux examinés cette année.

Des puces sur les chevaux

De plus en plus souvent, les chevaux sont équipés de puces électroniques qui confirment leur identité. Une mesure supplémentaire qui empêche toutes tentatives de «roublardise». Une pratique qui, à en juger par le sourire malicieux affiché par Pierre-Alain Glatt, existe bel et bien.

Par ailleurs, le vétérinaire responsable n'est pas uniquement confiné à la surveillance des chevaux de compétitions. Il est aussi responsable de tous les animaux qui participent aux attractions, tels les poneys, les oiseaux ou même les... lamas présents l'année dernière. «C'est une lourde tâche, avoue le Dr Glatt, qui demande un volume de travail conséquent. Mais nous devons assurer que tout animal qui quitte l'enceinte de Palexpo le fait en bonne santé.» / si

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