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Dans les dédales de l'administration fiscale, il faut savoir rester zen

30 janv. 2008, 12:00

Le cadeau dont on rêve: en décembre dernier, avec quelques jours d'avance sur le Père Noël, l'administration fiscale de Lavaux me notifie par écrit sa taxation définitive pour l'impôt fédéral direct 2002... Direct? En l'occurrence, ce courrier pour le moins bizarre semble plutôt avoir suivi des voies détournées.

Comme j'ai quitté le canton de Vaud - et, précision utile, mes papiers avec moi - début juillet 2001, je fonce sur les carnets jaunes de La Poste, où je déniche la somme exacte que l'on me réclame, dûment attestée comme ayant été payée, avec la griffe de la buraliste de l'époque et le sceau qui fait foi. De temps en temps, c'est vraiment jouissif d'avoir de l'ordre et, accessoirement, de passer pour un ringard qui continue à faire la queue devant les guichets postaux...

Reste à élucider le mystère. Premier coup de fil à Cully: le système informatique est en panne. Faudra rappeler. Deuxième tentative: l'interlocuteur constate qu'il y a eu un paiement, mais pour les détails, il conseille de s'adresser à une collègue. Troisième appel: la collègue ne sait pas où trouver la (bonne) réponse. Elle va contacter le préposé. «On vous rappelle.» Et de quatre: la nouvelle interlocutrice me conseille d'écrire (très vite), car le rappel va partir incessamment sous peu.

On veut ma peau. Ça sent la revanche. Si ce n'est pas un coup du fantôme du Major Davel, c'est à n'y plus rien comprendre...

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