A Lire: Willy Rozenbaum, "La vie est une maladie sexuellement transmissible constamment mortelle", Stock. Fra nçoise Barré-Sinoussi, "Pour un monde sans sida", Albin Michel. Gilles Pialoux et Didier Lestrade, "Sida 2.0", Fleuve Noir.
Au mois de mai 1981, dans la froideur austère du Centre de contrôle des maladies (CDC) d'Atlanta aux Etats-Unis, un médecin examine comme chaque semaine les courbes de prescription des médicaments rares. Son regard est attiré par une augmentation de l'utilisation de la lomidine. Seulement 5%. Assez pour l'intriguer.
Cette molécule est destinée à traiter la pneumocystose, une infection pulmonaire rare survenant chez des patients dont le système immunitaire est affaibli en raison d'une chimiothérapie, d'une greffe d'organe ou d'un lymphome. Méthodiquement, il contacte un à un tous les services hospitaliers ayant prescrit ce produit et découvre que cinq cas de pneumocystose apparus ces derniers mois en Californie ne correspondent pas du tout aux schémas habituels.
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