Emploi, mode d’emploi

Deux heures et quinze minutes. C’est le temps que nous avons passé en compagnie de Valérie Gianoli, à La Chaux-de-Fonds. Au troisième étage des bureaux du service cantonal de l’emploi, sa cheffe nous a détaillé par le menu comment Neuchâtel est parvenu à se départir de son statut de cancre du chômage national.

Depuis quelques années, il ne dispute plus le titre de champion des mauvais élèves de l'emploi. Désormais, Genève bataille avec le Jura ou Bâle-Ville. Et Neuchâtel les regarde du haut de sa…22e place. «Le résultat d’une profonde réforme», explique Valérie Gianoli. Avec qui nous avons aussi parlé de formation continue.

Parce que cette année, soyons lucide, le chômage est moins un problème que la pénurie de personnel, qualifié ou non. Mais ne croyez pas pour autant que les 150 collaborateurs du service de l’emploi sont au chômage technique.

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