Quand les écoliers décrochent grave
Le constat est inquiétant: les psychothérapeutes neuchâtelois sont confrontés à une forte hausse des demandes de consultation pour des cas de décrochage scolaire. Victimes de dépression, d’angoisse, de phobie, des adolescents ne trouvent plus la force de se rendre en classe. Ils ont le sentiment de ne pas être à leur place à l’école, pour des raisons sociales, familiales ou liées aux apprentissages eux-mêmes.
Le problème, c’est que ces jeunes sont souvent pris en charge tardivement, après une longue période d’absentéisme. Réintégrer le cursus scolaire devient alors compliqué. Comment faire pour mieux lutter contre le décrochage scolaire? Comment améliorer le processus de prise en charge? Des spécialistes se sont réuni la semaine dernière à Neuchâtel pour faire émerger des solutions. «Arcinfo» les a rencontrés.
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Neuchâtel: ces ados qui fuient l'école
