Chez Céline Roulin aux Brenets, c’est la cour des miracles pour mistigris. «J’ai grandi dans une modeste famille d’ouvriers dans le Val-de-Travers. Notre chien faisait partie de la famille, à chaque Noël on me photographiait avec lui. Depuis petite, je ne peux m’empêcher de recueillir les animaux blessés ou abandonnés à cause de leur piteux état. Dès que j’en vois un, je sens ses souffrances et le type de soins à lui dispenser.»
Il y a deux ans et demi, mue par cette «empathie extrême», elle a créé l’association Chatdicap. «Des personnes, elles aussi...