«Il existe deux façons d’envisager le métier, et j’ai de la considération pour les deux options», relève le metteur en scène Robert Sandoz. «Certains artistes cherchent à s’inscrire véritablement dans un territoire, d’autres ont envie de rayonner au-delà.» Comme d’autres compagnies ou institutions neuchâteloises, la sienne pratique l’itinérance. Mais la médaille – une visibilité et une renommée élargies – a son revers.
Partir en tournée demande une énergie plus colossale que celle requise pour boucler les valises et charger le camion. Il faut, en effet, surmonter de multiples contraintes administratives, jongler avec le calendrier des comédiens et des lieux d’accueil, gérer des contrats parfois compliqués... Bétonner, au préalable, son dossier pour solliciter des subventions auprès de la Corodis, de Pro Helvetia (voir ci-contre) ou du canton de Neuchâtel qui, lui aussi, attribue des aides à la diffusion. A tous points de vue, la tournée s’inscrit dans des configurations à géométrie...