Il y a une année, Neuchâtel Xamax avait rêvé d'un camp au Tessin pour préparer la deuxième phase du championnat de Super League. Le rêve s'était transformé en chimère en moins d'une journée, la météo ayant mis à mal toute ébauche de camp d'entraînement.
Cette année, les dirigeants, entraîneurs et joueurs «rouge et noir» ont mis toutes les chances de leur côté. Leur pendule les a envoyés du côté d'Oliva, presque à mi-chemin entre Valence et Alicante.
Certes, la fameuse station balnéaire de Benidorm - truffée de gratte-ciel tous plus laids les uns que les autres - n'est pas très loin et Ibiza est à un «jet» de ferry. Mais le capitaine Stéphane Besle et ses coéquipiers ne sont pas là pour faire du tourisme. A deux pas de la Méditerranée, l'hôtel où ils ont élu domicile offre de très bonnes conditions de travail.
«Les infrastructures sont très bonnes», savoure Pierre-André Schürmann. «En plus, le temps est avec nous, tous les éléments sont idéaux pour ce camp.» L'urbanisation d'Oliva Nova, où logent les Xamaxiens n'offre pas qu'un parcours de golf au bord de la Méditerranée, mais quatre terrains de football! «En plus, nous sommes les seuls à pouvoir en profiter», sourit Paolo Urfer, le directeur sportif.
Depuis le début de la semaine, les «rouge et noir» suent à grosses gouttes. «Physiquement, c'est vrai que la préparation est lourde», reconnaît Pierre-André Schürmann. «En même temps, les footballeurs ne peuvent pas se plaindre. Ils n'ont qu'à aller voir sur les chantiers.»
Après Dénia (troisième division espagnole), Neuchâtel Xamax disputera demain, à 17h à Campoamor, un deuxième match de préparation en terre espagnole. Mais l'adversaire sera d'un tout autre calibre. D'ici trois semaines, le CSKA Moscou affrontera le FC Séville en huitième de finale de la Ligue des champions.
«C'est une grosse cylindrée, un des grands clubs de Russie, qui avait remporté la Coupe UEFA il y a quelques années», précise Pierre-André Schürmann. «C'est un match important, qui montrera ce que l'on peut faire. Car après la confrontation avec Dénia, où l'engagement était limite, je n'étais pas satisfait. J'attends donc une réaction!»
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