L’époque, pourtant pas si lointaine, où quatre clubs romands – Xamax, Sion mais aussi Servette et Lausanne – évoluaient ensemble en Super League, avec de solides ambitions, semble définitivement révolue. Neuchâtelois et Sédunois, qui s’affrontent ce dimanche à la Maladière (16h), sont les seuls «rescapés» dans l’élite et figurent dans la seconde moitié du classement.
Mais il ne faut en tirer aucune conclusion hâtive, affirment en chœur deux très grands connaisseurs du football romand: l’ancien sélectionneur adjoint de l’équipe de Suisse Michel Pont et l’ancien directeur de la Ligue nationale, Edmond Isoz, qui représenta aussi, il y a quelques années, les intérêts des clubs francophones d’Helvétie.
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1. Le refus du catastrophisme
«Je suis quelqu’un de positif. Je déteste le catastrophisme sur le court terme. Lorsque j’entends dire que le foot romand est en crise, je trouve...