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Viols et meurtres: la police neuchâteloise dénonce un fichier inefficace

La police neuchâteloise veut se séparer d’une base de données destinée à élucider les crimes graves. Le système informatique lui coûte 20 000 francs par année. Il n’a permis d’élucider aucune affaire.

20 avr. 2018, 17:02
La police neuchâteloise utilise la base de données Viclas depuis 2012, sans aucun résultat positif.

«Ce système informatique n’a permis d’élucider aucun crime dans le canton de Neuchâtel. Il n’a jamais prouvé son utilité.»
Pierre-Louis Rochaix, porte-parole de la police neuchâteloise, ne mâche pas ses mots: le fichier Viclas, une banque de données destinée à élucider de graves crimes en série en se basant sur le mode opératoire, ne répond pas aux attentes.

Ce système a été développé par la police canadienne en 1991 afin d’établir des liens entre les crimes violents ou de nature sexuelle. Il est utilisé depuis une dizaine d’années par tous les cantons suisses, à l’exception de Vaud, sur la base d’un concordat signé en 2009.

"Argent jeté par les fenêtres"

L’outil informatique coûte 20 000 francs par année à la police neuchâteloise: «C’est de l’argent jeté par les fenêtres», reconnaît Pierre-Louis Rochaix. La police cantonale teste le fichier depuis 2008, mais a réellement ratifié le concordat en 2012. La participation...

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