C’est l’émoi dans un collège secondaire neuchâtelois: en début de semaine, la police a été contrainte d’intervenir au sein d'une école du canton pour contrôler le contenu des téléphones portables des élèves. La raison? Un couple d’élèves âgés de 14 ans a choisi de diffuser une vidéo de leurs ébats sexuels via leurs natels, à destination de leurs camarades de classe.
La vidéo à caractère pornographique a rapidement été envoyée tous azimuts, se retrouvant sur les téléphones portables d’un grand nombre d’élèves mineurs du canton.
Diffusion condamnable
Mais pourquoi la police neuchâteloise, informée du problème par les autorités scolaires, a-t-elle ouvert une enquête autour de cette vidéo, alors que les jeunes «acteurs» étaient tous deux mineurs et d’accord de la rendre publique? Le problème, c’est la diffusion de ces images auprès d’autres enfants mineurs. L’article 197 du Code pénal stipule que celui qui rend accessible à une personne de moins de 16 ans des enregistrements ou des images pornographiques est «puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire». La justice des mineurs devra se prononcer sur cette affaire.
Davantage d'informations dans L'Express et L'Impartial de vendredi.