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Vaut-il mieux être allergique aux fraises ou aux supermarchés?

17 déc. 2009, 11:29

Pourquoi, en pénétrant dans un supermarché, une allergie aiguë me prend-elle systématiquement? Peut-être parce que la piécette qui me permettrait d'emprunter un chariot est toujours introuvable? Et qu'une fois sur deux, je dois me rabattre sur les paniers qui déborderont très vite, pencheront d'un côté et pèseront des tonnes? Ou éventuellement à cause de cette règle récurrente qui veut qu'en arrivant au rayon des fruits et légumes, je réalise que j'ai oublié le dentifrice à l'opposé? Ou parce que, après toutes ces allées et venues, la chaleur devient insoutenable sous mon manteau? (Pourquoi n'y a-t-il pas de vestiaires pour nos pelures, qu'on ne peut pas déposer dans le chariot qu'on n'a pas)?

Cette allergie est-elle due au fait que j'hérite à coup sûr de la file la plus lente, celle où la caissière se met à changer le rouleau d'impression des tickets? Ou parce que, quand mes denrées avancent sur le tapis, un légume sur deux a perdu son étiquette de prix et que je dois courir en chercher une autre? Pourquoi ce stress au moment de ranger mes aliments dans le cabas? Parce que les provisions du client suivant envahissent déjà les miennes et que, dans l'urgence, j'entasse les briques de lait sur les yaourts? Mais serais-je allergique aux courses si les cornets ne se déchiraient pas une fois sur dix au milieu de la rue?

Et on qualifie ces endroits de «temple» de la consommation? Sortes de lieux de recueillement et de zen-attitude? Il y a mille explications à cette allergie aux commissions. Et que chacun rajoute la sienne à cette liste! D'ailleurs, elle est où ma liste?

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