C'est un grand gamin de 48 ans qui emprunte à Baudelaire son "Oreiller de chair fraîche", titre de l'album publié cet automne aux éditions HéliceHélas. Nicolas Sjöstedt balade dans son jardin de la paresse un héros, looser chronique, qui fait l'artiste et poivrot à plein temps. Il déclare avec Picasso que "la chute n'est pas un échec" et brocarde à travers son personnage qui court derrière l'air du temps, la grand-messe de l'art et son dieu Dollars.
A part ça, ce touche à tout surdoué, dessinateur, graphiste et cinéaste, s'obstine à considérer "la vie d'artiste comme un grand terrain de jeu"....