Il compte bien continuer à nourrir les pigeons devant chez lui, au centre-ville de Neuchâtel. Condamné, Milo, de son pseudonyme, a porté le cas devant le Tribunal de police, qui doit se prononcer le mois prochain. "Je mets un genou à terre, mais je ne me couche pas", dit-il, résolu.
Le Ministère public s’était d’abord montré indulgent. Constatant la propreté des lieux, il renonçait à entrer en matière, renvoyant Milo à son engagement de réduire le nourrissage et de démarcher la Ville pour la pose de pigeonniers.
Insoumission à l’autorité
En août, dans une décision rendue par un autre procureur assistant, le Ministère public a changé son fusil d’épaule. Le frais octogénaire était condamné à une amende de 150 francs pour insoumission à l’autorité. Car, malgré un "ordre sanitaire", Milo a continué "à nourrir quotidiennement lesdits volatiles".
Le principal intéressé assume. Mais "je ne leur donne que le minimum. Une...