Le prévenu, Maurice*, était bien seul, hier devant le Tribunal de police du Littoral et du Val-de-Travers, à Boudry. Ayant porté plainte pénale pour harcèlement sexuel, Dolores* était quant à elle entourée de ses proches. Ne maîtrisant pas le français, elle bénéficiait d'une interprète.
Placée par le chômage à la fin de l'année dernière, Dolores n'a travaillé qu'un peu plus d'un mois dans le commerce de Maurice. Si rien ne s'est passé la première semaine, "après, il a commencé à me toucher les fesses" , a expliqué Dolores. "Je lui ai dit d'arrêter, mais il rigolait."
L'employée affirme avoir aussi été la cible de propos à connotation sexuelle, Maurice lui ayant notamment dit: "Fais-moi l'amour et tu parleras bien le français." Le geste le plus déplacé s'est produit alors que Dolores était sur une échelle: son patron a glissé une main dans son entre-jambe et bougé un doigt, par-dessus les...