Au début du mois, l'hebdomadaire "Littoral Région" relatait la mésaventure vécue par Melika Borel, contrôleuse officielle des champignons à Bevaix. Celle qui se présente comme une "porte-parole de la forêt" venait de retrouver abattu l'un des arbres qu'elle avait signalés comme importants pour la protection d'espèces fongiques rares dans la forêt de sa commune.
Excuses
L'arbre en question est un chêne qui donnait de "grosses truffes, ainsi qu'une très belle amanite, assez rare ici" , explique Melika Borel. "J'étais très fière de cet endroit magique. Je n'ai pas encore digéré, mais il faut aussi voir devant nous ", ajoute la septuagénaire, qui cherche quelqu'un pour reprendre son activité de contrôle des champignons.
C'est qu'entre-temps, des excuses ont été présentées à Melika Borel. Un épicéa est tombé sur le chêne suite à une mauvaise évaluation d'abattage. Comme l'arbre truffier était fracturé et se situait au bord d'un chemin de débardage, il...