Bien peu de grandes villes, dans cette partie du monde, ont eu la chance d’échapper aux déluges de feu de la Seconde Guerre mondiale. La pimpante capitale lettone fait partie de celles-là, exception faite de sa place de l’Hôtel-de-Ville, touchée par les bombardements. Cet insigne privilège lui vaut d’avoir sauvegardé un superbe panorama urbain, jouant de tous les styles: roman, gothique, Renaissance, baroque, néoclassique, historiciste et même – hélas? – stalino-soviétique. La richesse de ce patrimoine architectural lui a valu, il y a 20 ans, son classement par l’Unesco.
Des écrins et des perles
Mais le plus spectaculaire héritage de Riga réside sans doute dans son quartier Art nouveau, minutieusement entretenu (lire encadré). Par chance, tout le centre se visite aisément à pied. On s’y balade comme à travers un livre d’histoire, celle du principal carrefour économique, politique et culturel de la Baltique.
Récemment rouvert au public, le musée national...