Quel avenir pour le «bec»?

Le Conseil communal a reçu plusieurs propositions Quel avenir pour le «Bec sur Lajoux»? Quatre jours après une assemblée de commune mémorable qui a vu les opposants faire mordre la poussière à l'oeuvre du Vaudruzien Denis Schneider (lire notre édition du 22 septembre), sur un score serré il est vrai (81 voix contre 74), le Conseil communal de Lajoux s'est réuni lundi soir pour discuter de l'avenir du candélabre brûlant.

27 sept. 2006, 12:00

Une première chose est sûre: l'exécutif du village est resté solidaire. L'affaire n'aura pas provoqué de scission à l'interne. «Nous avons discuté du problème en long, en large et en travers, commente le maire, Michel Gogniat. Beaucoup d'idées ont été émises. Une première chose est certaine: nous devons respecter la volonté du souverain. Nous allons déposer le «bec». Mais pas question de le vendre ou de le détruire.»

Plusieurs propositions sont tombées sur la table du conseil. Elles émanent, d'une part, d'un particulier de Lajoux qui a fait une offre sérieuse et qui propose un emplacement pour le dresser non loin de la route cantonale. Il y a également une offre verbale d'un autre particulier.

Enfin, le Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel s'est dit prêt à héberger la sculpture sur son esplanade...

«On aimerait qu'il reste»

«On aimerait qu'il reste à Lajoux, c'est notre voeu», commente le maire qui indique que l'exécutif djoulais va prendre le temps de la réflexion. «On va prendre le temps de discuter avec l'artiste et le bureau d'ingénieur qui a financé ce projet pour un tiers.»

Bref, le «Bec sur Lajoux» ne tient plus que sur... une patte. / MGO