Un loup est entré dans Môtiers. Un camion Henschel de 1964, sans roues, défie les lois de la gravité en équilibre sur un talus. Un artiste allergique à la swissitude a remplacé les géraniums du village par des plants d'absinthe.
Une jeune femme scrute le ciel. Non, là ce n'est pas un geste artistique. La créatrice Rachel Maisonneuve attend désespérément que la pluie fasse reverdir son tumulus de terre inspiré des tombes coréennes.
C'est beau, émouvant, loufoque, hermétique parfois. C'est "Môtiers 2015". Soixante-deux oeuvres à découvrir dès demain sur un parcours de 4 km à traver...