Figure emblématique du djihadisme européen, traqué par tous les services de renseignements, qui le pensaient il y a quatre jours encore en Syrie, Abdelhamid Abaaoud était donc bel et bien sur le sol français. Plus exactement à Saint-Denis, aux portes de Paris ensanglanté et à un kilomètre du stade de France, autour duquel trois kamikazes se sont donné la mort.
Figurant au nombre des commanditaires des carnages de vendredi dernier, le Belgo-Marocain a pu aller et venir, régler les derniers détails et, peut-être, donner le top action des commandos suicides sans éveiller le moindre soupçon. L’appa...