La chute des prix du pétrole, sans précédent depuis la crise financière de 2008, est " une bonne nouvelle pour l'économie mondiale ". Le jugement est de Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), qui estimait qu'un déclin de 30 % du cours de l'or noir doit " se traduire par un surplus de croissance de 0,8% dans la plupart des économies avancées qui sont toutes des importatrices de pétrole ".
La bonne nouvelle, les automobilistes des pays consommateurs, en Europe et aux États-Unis, la constatent chaque jour. La baisse du pétrole, c'est du pouvoir d'achat en plus, donc de la croissance. Mais pour les pays producteurs, c'est l'histoire inverse. La baisse du pétrole se chiffre en recettes fiscales et point de croissance en moins.
" Il y aura des gagnants et des perdants ", comme le rappelle Christine Lagarde. Mais les gagnants d'aujourd'hui peuvent aussi être...