La gigantesque prise d'otages - plus de 100 personnes - de mardi s'est conclue par la libération d'un grand nombre d'otages, un nombre non précisé d'entre eux restant prisonniers. Par ailleurs, un soldat et trois «marines» ont succombé à leurs blessures après des combats mardi dans la province d'Anbar, a annoncé l'armée. Cette région est un bastion de l'insurrection sunnite.
Deux autres soldats américains ont été tués mardi soir dans le nord-ouest de Bagdad, victimes d'une bombe qui a explosé au passage de leur véhicule, a ajouté l'armée.
Près de 2900 militaires américains et personnels assimilés ont trouvé la mort en Irak depuis l'intervention de mars 2003 contre le régime de Saddam Hussein. L'aggravation du bilan des combats (98 morts américains pour le seul mois d'octobre) a suscité nombre de réactions aux Etats-Unis.
Entre-temps, la violence a coûté hier la vie à au moins 22 personnes dans ce pays, alors que les corps de 18 personnes criblés de balles ont été découverts à travers le pays, dont 10 à Latifiyah, à 40 km au sud de Bagdad.
Le premier ministre Nouri al-Maliki a ordonné hier la traque des auteurs d'un enlèvement collectif spectaculaire la veille au Ministère de l'enseignement supérieur à Bagdad, attribué à des milices, mais sans que l'on sache de qui elles relèvent.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Abed Diab al-Oujaili, est membre du Front de la Concorde, le principal bloc parlementaire sunnite. Il dénonce de longue date des escadrons de la mort chiites agissant dans l'ombre des forces de sécurité. / ats-afp-reuters