Les Américains sont "optimistes" quant aux quatre années à venir sous la présidence de Donald Trump. Ils pensent que le milliardaire new-yorkais fera du bon travail à la Maison blanche, selon des sondages publiés mardi.
Les électeurs affirment à 59% qu'ils sont "optimistes concernant les quatre prochaines années avec Donald Trump comme président", contre 37% pour l'inverse, selon une enquête d'opinion de l'Université Quinnipiac.
Dans le détail, 49% pensent qu'il sera un "super" (17%) ou un "bon" (32%) président. A l'inverse, 43% estiment qu'il sera "pas très bon" (17%) voire "mauvais" (26%), selon ce sondage conduit par téléphone du 17 au 20 novembre auprès de 1071 Américains, avec une marge d'erreur de plus ou moins 3%.
Dans un autre sondage CNN/ORC également publié mardi, 53% des Américains pensent que Donald Trump fera du très bon ou du plutôt bon travail. Plus d'un Américain sur deux est également sûr que le président élu parviendra à mettre en place la plupart de ses promesses de campagne.
Ce sondage a également été conduit par téléphone du 17 au 20 novembre auprès de 1003 adultes, avec une marge d'erreur de plus ou moins 3%. Deux tiers assurent que la présidence Trump s'accompagnera d'un changement, même si seuls 43% affirment que ce sera pour le meilleur.
NEW: 59% of voters believe Trump should shutter his Twitter account as president, per new Quinnipiac national poll.
— ABC News Politics (@ABCPolitics) 22 novembre 2016
"Pas un tweeto"
Les Américains sont également 59% à estimer que le président élu des Etats-Unis devrait fermer son compte Twitter, son premier outil de communication, pour se concentrer sur les fonctions pour lesquelles il a été élu le 8 novembre.
"Les électeurs disent au président élu: 'Vous avez le poste. Maintenant, soyez un leader, pas un tweeto'", résume Tim Malloy, directeur de l'institut de sondage de Quinnipiac.
Division du pays
Signe toutefois de la fracture au sein des électeurs américains, ces derniers pensent à 49% contre 47% que Donald Trump va prendre des mesures qui diviseront le pays.
Quant à leurs attentes, ils se montrent aussi partagés. Un sur deux estime qu'il ne baissera pas le coût de l'assurance-maladie mais deux tiers pensent qu'il créera de l'emploi (66-28). Et 58% jugent qu'il protégera l'Amérique de la menace terroriste quand un sur deux croit qu'il ne pourra pas vaincre le groupe Etat islamique.
"Le consensus parmi les électeurs: il ne parviendra pas à faire payer le Mexique pour le mur et il ne battra pas l'EI. Il n'est pas honnête et n'a pas la tête sur les épaules", poursuit Tim Malloy. "Mais il a de la poigne et du leadership. Sa promesse de davantage d'emploi et une meilleure économie pèsent lourd".