«Les notes ne sont pas à l'ordre du jour», a relevé Sylvie Perrinjaquet, cheffe du Département de l'éducation, de la culture et des sports. Son avis a été suivi par une majorité de libéraux et de députés des partis de gauche. «Nous sommes de ceux qui pensent que l'école doit favoriser l'épanouissement plutôt que la concurrence», relevait Alain Bringolf, porte-parole de PopVertsSol. «Les notes ne stigmatisent pas l'élève, mais lui donnent des outils pour pouvoir se gérer», rétorquait quant à lui Raphaël Comte, président des radicaux neuchâtelois, suivi dans cette optique par le groupe UDC. Comme le relevait son rapporteur Karim-Frédéric Marti, qui estimait que seules les notes pourraient assurer cette rigueur et donner «à nos jeunes le moyen de pouvoir se gérer».
Dans son argumentation, Raphaël Comte soutenait encore que le système qui avait remplacé les notes au niveau primaire cantonal n'était pas satisfaisant.
Les notes, ce n'est pas le problème, rétorquaient les autres formations, relevant que le choc du passage entre primaire et année de transition était un point beaucoup plus préoccupant. Le chef des radicaux, lui, espérait au moins que «ce débat sera le point de départ d'un changement bien plus important pour notre école». / PDL