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Le passé du village rassemblé dans une vraie collection

Tramelan pourra bientôt s'enorgueillir d'avoir rassemblé son patrimoine écrit. Les six premiers volumes de «La Chronique locale», élaborés par l'ancien archiviste Alain Droz et une commission nommée par l'exécutif, vont sortir de presse. Pour évoquer la période entre 1888 et 1917. Près de soixante ans après la fusion de Tramelan-Dessous et de Tramelan-Dessus, les Tramelots se penchent sur leur passé tout en cherchant à en rassembler tous les témoignages. Alain Droz, ancien archiviste communal, s'est donc mis à la tâche et en chasse, pour entamer la rédaction de «La Chronique locale» tramelote, dont les six premiers tomes vont bientôt sortir de presse.

28 mai 2007, 12:00

La commission présidée par Daniel Chaignat a mis les bouchées doubles pour proposer à la population et aux très nombreux anciens habitants une compilation écrite de tous les évènements qui ont animé la localité depuis 1888. Une date qui marque, autant pour le Dessus que pour le Dessous, l'essor d'une communauté - 5000 habitants à l'époque - confrontée à l'arrivée de l'eau à l'évier, de l'électricité et du chemin de fer.

«Tramelan a toujours fait preuve d'un très grand esprit d'initiative», a confirmé hier la vice-maire Danielle Riard. Même lorsqu'il s'est agi de réunir, en 1950, le Dessous au Dessus, malgré les rivalités locales. «Cette force se retrouve au travers de tous les articles de la presse locale que j'ai pu consulter», a surenchéri Alain Droz. Car les archives communales, si abondantes qu'elles soient, n'ont pas pu entièrement étancher la soif de connaissance de l'auteur de cette «Chronique». Et la population, malgré son intérêt, n'a guère gardé de documents nécessaires à l'édition de cet héritage.

Daniel Chaignat et ses collègues ont pu réaliser le projet en un temps record, en se basant sur les travaux de la commission culturelle. «Nous avons tablé sur une fourchette de 500 à 1000 exemplaires», a expliqué Daniel Chaignat. «La commune et le Conseil du Jura bernois nous ont aidés financièrement, et il nous faut au minimum 300 souscripteurs pour arriver à équilibrer notre budget.»

Car Alain Droz a déjà rédigé la chronique des années 1888 à 1917. Il va bientôt se lancer dans les années de l'entre-deux-guerres. En traversant une réalité villageoise vivante, faite de travail, de faits divers et? d'un penchant marqué pour la bouteille. Entre vin et «goutte», cela devait écluser dans les bistrots de la Belle Epoque! / PHC

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