LA SEMAINE DE CHRISTIAN FATTON
Christian Fatton et les autres concurrents de la TransEurope Footrace voient gentiment le bout du tunnel. La Finlande, c'est pour bientôt, comme l'arrivée, qui sera jugée le 21 juin au cap Nord, à l'extrémité de la Norvège. «On commence à sentir que c'est bientôt fini», confirme le Néraoui. «Mais c'est là qu'il faut vraiment rester prudent!»
Et le moins que l'on puisse dire, au terme, hier, de la 51e étape, c'est que son état de santé est un paradoxe. «D'un côté, ça va mieux, la forme est là», explique-t-il depuis la Suède. «De l'autre, mon genou ne s'améliore pas du tout! Et puis aujourd'hui, je me suis arrêté un instant à un kilomètre et demi de l'arrivée, tellement j'avais mal au mollet. Mon amie et un concurrent français m'ont demandé ce que j'avais. J'ai répondu que je n'en savais rien. Pourtant, je prends régulièrement du sel, du magnésium et du calcium. Et les médecins sont persuadés que j'ai toujours un problème avec la tyrrhoïde...»
Le Vallonnier n'est pas le seul à avoir des problèmes physiques. «Maintenant, pas mal de coureurs se plaignent, même si certains n'ont rien», avoue Christian Fatton. «Aujourd'hui, par exemple, il y avait pas mal de cols. Et quand on est fatigué, ni les montées, ni les descentes ne sont bonnes...» /ftr