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L’Amérique face aux armes de guerre

Après le massacre de Las Vegas, la police ignore toujours les motivations du retraité qui a tué 59 personnes et fait 527 blessés.

04 oct. 2017, 00:14
epa06242252 Police officers block Las Vegas Boulevard in front of the Mandalay Bay Hotel and Casino where a gunman fired from during the Route 91 Harvest festival on Las Vegas Boulevard in Las Vegas, Nevada, USA, 03 October 2017. Police reports indicate that a gunman, identified as Stephen Paddock, 64, firing from an upper floor in the Mandalay Bay hotel killed more than 50 people and injured more than 500 before he reportedly killed himself as police made their way to his hotel room.  EPA/PAUL BUCK USA LAS VEGAS SHOOTING

Stephen Craig Paddock avait apporté 23 armes de tous calibres dans sa suite au 32e étage du Mandalay Bay, à Las Vegas. Pendant trois jours, ses dix valises n’ont pas intrigué le personnel d’entretien. Des fenêtres de l’hôtel surplombant un concert en plein air, dimanche soir, le retraité de 64 ans sans casier judiciaire a tiré des milliers de munitions, tuant 59 personnes et en blessant 527. Lorsque les forces de l’ordre l’ont enfin localisé, il a fait feu à travers la porte, atteignant un policier à la jambe, avant de se suicider.

Deux fusils semi-automatiques étaient posés sur un trépied, comme en utilisent les tireurs d’élite pour viser à distance. Ils étaient en outre équipés d’un système de blocage de la détente les transformant en armes automatiques, tirant plus de 500 cartouches à la minute – quatre fois plus que le tueur d’Orlando en juin 2016. Ces armes de...

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