Avant de la remettre à un abattoir soleurois, deux paysans de la région auraient dû débarrasser une vache de ses croûtes de bouse (voir notre édition de mardi). Le Tribunal de police du Littoral et du Val-de-Travers, à Boudry, a retenu une négligence en matière d'hygiène et de protection alimentaire.
Il ne fait aucun doute que la vache en question présentait d'importantes souillures sous la forme d'excréments secs, a souligné hier le juge Yves Fiorellino. Les prévenus ne l'ont d'ailleurs pas contesté. Ce que l'on nomme, en parler romand et savoyard, des catolles sont antérieures au transport. Elles sont à mettre en rapport avec l'habitude qu'avait la vache de ne pas se coucher dans une logette. Mais il était de la responsabilité des éleveurs de débarrasser l'animal de ses souillures avant le transport. Le Tribunal fédéral l'a établie et l'intervention d'un acheteur n'y change rien.
Le juge n'a par contre...