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La stratégie du Conseil fédéral manque de coffre

L'économiste Jean-Pierre Ghelfi et l'ex-procureur Bernard Bertossa plaident pour l'échange automatique d'informations.

21 avr. 2012, 00:01
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Le Conseil fédéral ne veut pas en entendre parler. Pourtant, l'échange automatique d'informations bancaires est la seule issue crédible aux conflits fiscaux dans lesquels la Suisse est enlisée, affirment deux connaisseurs chevronnés du dossier, l'ancien procureur genevois Bernard Bertossa et l'économiste neuchâtelois Jean-Pierre Ghelfi, qui fut membre de la Commission fédérale des banques, l'ancêtre de la Finma.

Le 12 avril dernier, la justice française a ouvert une information judiciaire sur UBS pour démarchage illicite et blanchiment de fraude fiscale. Cette affaire, qui s'ajoute au litige entre le fisc américain et une dizaine de banques suisses, souligne l'urgence d'une réaction politique.

Une carte à jouer

"La seule solution raisonnable, si on a la volonté de ne plus abriter de fonds issus de l'évasion fiscale, c'est l'échange automatique d'informations", lance Bernard Bertossa. "Berne serait alors en position de négocier un libre accès des agents financiers suisses au marché européen", ajoute Jean-Pierre Ghelfi....

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