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Gauche matraque ou «bisounours»?

Malgré les attentats de Paris, le Parti socialiste reste divisé sur le renforcement des outils du Service de renseignement. Entretiens croisés.

05 déc. 2015, 00:52
Sitz des Departements fuer Verteidigung, Bevoelkerungsschutz und Sport, VBS, in dem sich auch der Nachrichtendienst des Bundes (NDB) befindet, am Donnerstag 2. Oktober 2014 in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ VBS NACHRICHTENDIENST

Les attaques islamistes qui ont fait 130 morts à Paris n’ont pas fait changer d’avis le comité directeur du Parti socialiste suisse concernant la loi sur le renseignement approuvée au Parlement fédéral en septembre: le soutien au référendum est maintenu. Pourtant, comme l’ont montré les votes partagés des élus sous la Coupole, le feu couve à l’interne. La section vaudoise a d’ailleurs accordé son appui à la loi.

Le conseiller national Jean Christophe Schwaab (VD), détracteur de la loi, et son homologue Pierre-Alain Fridez (JU), de l’avis inverse, confrontent leurs arguments à la veille de l’Assemblée des délégués à Saint-Gall.

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