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Frayeur dans le pâturage

Un coureur à pied qui s'entraînait a été poursuivi par un bovidé. Et a sauté par-dessus les barbelés Lors de sa préparation à la course Villeret - Chasseral - Villeret, un Imérien a été poursuivi par un bovidé. L'homme courait dans la région de la Métairie du Milieu de Bienne. «C'était probablement un taureau», précise-t-il, en fondant son jugement sur la présence de cornes, ce qui n'est évidemment pas significatif.

02 sept. 2006, 12:00

Reste que dans sa course à travers les pâturages, ce sportif s'est senti menacé par un bovin qui courait dans sa direction et qu'il a choisi de se mettre précipitamment à l'abri en sautant par-dessus une barrière de fil de fer barbelé.

Troupeau testé

Hier, nous sommes allés sur place déambuler et même courir parmi le troupeau afin de nous faire une idée de l'état d'esprit des bovins paissant dans les pâturages en question. Nous n'y avons trouvé que des génisses, vaches et veaux d'un naturel paisible. L'une ou l'autre de ces bêtes s'est parfois approchée en marchant et parfois même en courant. Mais pour un oeil formé à la campagne, rien d'agressif dans leur attitude.

Danger presque nul

Reste que le cas n'est pas si banal. Dans un passé pas si lointain, un cas sérieux avait défrayé la chronique lorsque des promeneurs avaient été malmenés par des vaches nourricières sur la crête de Chasseral. Bien que non impliqué, Marcel Buhler, de la métairie de Bois Raiguel, s'en souvient: «Gardant un chien en laisse, ces gens avaient attiré sur eux la colère des vaches-mères et la panique des chiens n'avait rien arrangé à l'affaire. Il faut avertir les promeneurs ayant des chiens de ne jamais tenir leur protégé en laisse dans ces pâturages-là, car si les vaches attaquent le chien, l'humain se trouve également menacé!»

L'ennui est que les consignes données par les milieux de l'élevage bovin sont souvent l'exact contraire.

Pour ce qui est des génisses, veaux ou vaches laitières, si les agriculteurs savent que parfois ces bêtes courent en direction de promeneurs, le danger est pratiquement nul. Souvent, les bovins qui ont ce comportement croient simplement qu'il est temps de retourner à l'étable parce qu'ils assimilent peut-être le promeneur à l'agriculteur qui viendra les chercher.

Reste que le cas vécu par ce sportif restera un mystère. Ce dernier déclare n'avoir aucune idée de ce qu'il serait advenu s'il n'avait pas joué à saute-barrière. Pour des personnes non familiarisées avec le bétail, il n'est honnêtement pas simple de savoir d'emblée si un comportement est menaçant ou non.

Et, pour mémoire, l'an dernier encore, un taureau très agressif était signalé non loin de là. Il avait été abattu par crainte qu'un accident survienne. / BDR-réd

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