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Une entreprise qui colore le temps

La jeune entreprise Positive Coating SA, active dans le haut de gamme horloger, a pris son envol en moins de deux ans. Elle occupe dix collaborateurs et a atteint l'équilibre financier Elle a pris de belles couleurs, la petite entreprise Positive Coating, fondée fin 2004 par un professeur de la Haute Ecole Arc ingénierie et son collaborateur scientifique. Tant et si bien qu'aujourd'hui, elle emploie dix personnes et devrait franchir le million de francs de chiffre d'affaires. Hier, dans les locaux chaux-de-fonniers de Neode, le parc technologique neuchâtelois, ses responsables présentaient leurs tout nouveaux équipements.

29 août 2006, 12:00

«La plupart de nos clients sont actifs dans le haut de gamme horloger, explique Pierre-Albert Steinmann, président et cofondateur, avec Stéphane Meuterlos, de Positive Coating. Mais nous souhaitons aussi nous adresser aux marchés de la bijouterie, du technico-médical et des articles de luxe. Les deux machines que nous venons d'acquérir nous permettront de proposer nos services pour des plus grandes séries.»

La spécialité de l'entreprise, issue d'un développement mené par le Laboratoire des matériaux et de technologie des surfaces de la HE-Arc? Le traitement de surfaces par pulvérisation cathodique, ou PVD. Une technique qui permet de proposer des revêtements décoratifs et résistants. Ceci grâce à la déposition d'une couche métallique par introduction d'un gaz réactif dans une atmosphère sous vide.

La marque Parmigiani Fleurier a ainsi choisi, pour la platine et les ponts du modèle conçu pour son 30e anniversaire, une mosaïque de couleurs jamais réalisées jusqu'ici en horlogerie. En particulier un revêtement or-aluminium qui prend une jolie teinte violette.

«Bel exemple de réussite»

«Positive Coating est un bel exemple de réussite industrielle, indique de son côté Claude Amiguet, directeur de Neode, ravi de voir l'une de ses jeunes pousses prendre aussi rapidement son envol. Cela lui a permis de quitter l'incubateur pour rejoindre ce que nous nommons la pépinière.» La société, qui demeure dans les murs de Neode, pourra ainsi continuer à utiliser les infrastructures partagées du parc, comme la salle grise, mais n'a plus besoin d'être aidée financièrement.

Quant à Pierre-Albert Steinmann, qui est toujours professeur à la HE-Arc, il ambitionne pour sa société une nouvelle croissance et une augmentation de capital d'ici deux ou trois ans. / FRK

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