«Nous disposons actuellement de 16 places d'accueil dans la crèche de la rue du Temple et entre dix et douze enfants sont sur une liste d'attente», précise Daniel Racheter, conseiller communal en charge du dossier. Il poursuit: «Nous avons fait l'inventaire de nos bâtiments et seules la crèche et la bibliothèque ne se trouvent pas dans nos murs, ce qui engendre un certain nombre de frais et de soucis. Pour accueillir les enfants, il nous fallait des locaux suffisamment vastes et disposant d'un jardin.» Des critères auxquels répond parfaitement l'ancien stand de tir, désaffecté depuis environ une année. Le bâtiment dispose non seulement d'un grand jardin, mais se trouve également dans un quartier tranquille, proche du parc public et des itinéraires de balades.
«De plus, les locaux sont spacieux et nous pourrions y accueillir 36 enfants», ajoute Daniel Racheter. Outre la crèche, l'école enfantine pourrait également prendre ses quartiers dans l'ancien stand de tir, de même qu'un futur accueil parascolaire. «Cette proximité permettrait d'envisager des synergies intéressantes dans la mise à disposition de repas, d'abolition des distances entre différents services utilisés par le même élève dans la journée, et la facilitation des contacts entre le personnel», justifie le conseiller communal.
Le stand de tir serait entièrement réaffecté. Le rez-de-chaussée serait dévoué à la crèche ainsi qu'à quatre vestiaires, alors que le 1er étage devrait voir s'installer l'école enfantine, ainsi qu'un espace pour l'accueil parascolaire.
Le jardin sera aménagé plein sud, dans l'ancien champ de tir, qui ne semble pas contaminé, mais qui sera, néanmoins, examiné. «Seule la ciblerie, sur la butte, devrait être décontaminée, mais c'est à 300 mètres du stand», souligne Daniel Racheter.
La seule chose qui semble poser problème à certaines personnes, c'est la décentralisation du site. Une critique que le conseiller communal balaye avec des arguments plutôt solides. «Les 41% des enfants qui fréquentent la crèche viennent de l'extérieur de la commune, dont 15% hors du Vallon. Ils sont donc, de toute manière, conduits en voiture. Les petits Fleurisans sont aussi, généralement, déposés en véhicule sur le chemin du travail. Seul un petit pourcentage est amené à pied.»
Reste à convaincre les élus. / FNO