Domiciliée au pied de la montagne de la Caroline, à Fleurier, Valérie Bohren voit régulièrement une harde de sept chamois derrière sa maison. L'un d'eux, qu'elle pense être le mâle dominant vu sa taille, n'hésite pas à se faufiler entre les grillages pour accéder au jardin familial. "Il vient brouter mes rosiers!" , s'exclame avec plaisir la fleurisanne.
L'ongulé n'est pas bien peureux: il vient se restaurer aussi bien tôt le matin qu'à l'heure de l'apéro ou en fin d'après-midi, comme vendredi dernier. "Parfois, je claque la portière de la voiture et il ne bouge pas. Il accepte notre présence tant que nous restons à 4 ou 5 mètres de lui. Il mange mes tiges de rosiers... mais c'est tellement beau à voir que je ne fais rien pour l'en dissuader" , raconte Valérie Bohren . STE