«La crise a repoussé l'équilibre en nous obligeant à revoir notre distribution en profondeur», a expliqué M. Jacot dans un entretien paru mercredi dans «L'Agefi».
Il a ajouté que Parmigiani, en mains de la Fondation de la famille Sandoz, était «toujours en phase d'investissement». Pour parvenir à la rentabilité, la marque est bien consciente qu'elle doit croître même si elle entend garder le contrôle sur cette croissance, selon son président.
Parmigiani a entamé en 2010 un repositionnement de son image et un remaniement de la distribution, en lançant notamment une montre plus accessible avec un prix de vente d'entrée à près de 17'500 francs.
«L'idée n'est pas de devenir une marque monoproduit», a précisé M. Jacot,
«La situation est saine et nous nous efforçons de la stabiliser. En termes de ressources humaines, nous avons dépassé le niveau pré-crise, avec près de 600 collaborateurs et nous sommes plutôt en phase d'engagement», a relevé Jean-Marc Jacot.