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«Les Neuchâtelois ne se rendent pas compte que les députés sont disponibles pour eux»

Un vent de fraîcheur soufflerait-il sur le parlement neuchâtelois? L'ancien et le nouveau président, Baptiste Hunkeler et Quentin Di Meo illustrent son rajeunissement. Ils nous en parlent, ainsi que du fossé entre les citoyens et la politique.

02 juil. 2021, 18:00
Quentin Di Meo (à g.) et Baptiste Hunkeler dans la salle du Grand Conseil, à Neuchâtel.

On n’avait jamais vu autant de jeunes au Grand Conseil neuchâtelois. Celui qui l’incarne durant une année, le libéral-radical Quentin Di Meo, n’a que 27 ans. Le même âge qu’avait son prédécesseur, le socialiste Baptiste Hunkeler, lorsqu’il a accédé à la présidence du parlement cantonal en mai 2020.

La fonction est surtout honorifique et la tâche lourde. Elle peut avoir un côté ingrat, mais donne du pouvoir. Comme lorsque, en cas d’égalité de vote des députés, le président tranche. Ce qu’a déjà fait une fois Quentin Di Meo le 30 juin, lors de sa première session.

Pour ces jeunes loups de la politique, en faire prend une place énorme dans leur vie. Quentin Di Meo en témoigne ci-dessous. Baptiste Hunkeler n’hésite pas à dire que la chose publique, on s’y voue «corps et âme». La politique occupe également une place importante dans la vie privée du socialiste, en couple avec...

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