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Les Vert’libéraux débarquent au Val-de-Travers

Après les Montagnes neuchâteloises en janvier, c’est au Val-de-Travers que les Vert’libéraux créent une nouvelle section. Ils ambitionnent d’entrer au législatif de la commune fusionnée en juin prochain.

27 févr. 2020, 16:58
Les Vert'libéraux, ici une affiche électorale à Neuchâtel, vont lancer une liste à Val-de-Travers pour les prochaines élections.

Un sixième parti au Conseil général de Val-de-Travers? A quelques mois des élections communales en juin prochain, les Vert’libéraux lancent une nouvelle section au Vallon. Président cantonal, Mauro Moruzzi ambitionne de présenter une liste de «peut-être quatre ou cinq noms» pour le législatif de la commune fusionnée.

Après la nouvelle section des Montagnes annoncée le mois dernier, c’est donc au Val-de-Travers que le parti écologiste se lance, a-t-il communiqué ce jeudi. Pour l’heure, un comité fondateur de trois personnes a été créé. On y retrouve une transfuge du PLR, l’ex-conseillère générale Johana Eidam Vautherot, ainsi que Vincent Casaubon et Claude-Eddy Brunner, tous deux novices au niveau communal. «Ces personnes sont celles qui vont s’occuper de la section. Ce ne sont pas forcément elles qui seront sur la liste», précise Mauro Moruzzi. 

«Nous avons un électorat»

Pour le président cantonal, son parti «a des chances réelles» d’obtenir des sièges à Val-de-Travers. «Le constat, c’est que lors des élections cantonales ou fédérales, nous attirons entre 5% et 15% des votes dans la plupart des communes. Dans un législatif à 41 membres, c’est au moins deux sièges. Nous avons un électorat, il ne demande qu’à sortir du bois.»   

La nouvelle section invite la population et les potentiels nouveaux sympathisants à venir la rencontrer mercredi 4 mars, au restaurant Pizza fun à Fleurier (à 19h30). Les Vert’libéraux espèrent pouvoir recruter de nouveaux membres, comme cela s’est fait en début d’année dans les Montagnes. Ce recrutement s’étend également à La Côte-aux-Fées et aux Verrières. Si c’est le législatif fusionné qui est visé, Mauro Moruzzi n’exclut pas, si intérêt, de pouvoir proposer des candidats dans les deux autres communes vallonnières. 

Plus généralement, le parti annonce être en tractation dans d’autres communes du canton pour créer deux ou trois nouvelles sections. 

A Val-de-Travers,  l’ambition première est de réussir son implantation. En termes de nombre de sièges, «c’est un peu difficile à dire. Il nous faut déjà constituer un noyau. Quatre ou cinq noms sur la liste serait un bon départ, et un minimum de deux élus me paraît réaliste», conclut Mauro Moruzzi.
 

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