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Le portable banni des écoles

Les établissements scolaires neuchâtelois sont toujours plus nombreux à interdire l'emploi des téléphones mobiles dans leur enceinte Pierre Wexsteen, le nouveau directeur du Centre scolaire secondaire de Colombier et environs (Cescole), a entamé sa rentrée avec une nouvelle règle choc: plus de téléphones portables dans l'enceinte du collège.

26 août 2006, 12:00

«Un élève qui fera usage de son téléphone dans les bâtiments se le verra confisquer», explique Pierre Wexsteen.

Le directeur de Cescole justifie notamment l'interdiction au travers de l'usage abusif qui pourrait être fait du téléphone portable. «Avec les nouvelles générations de téléphones portables, il est devenu facile de photographier ou de filmer ses professeurs et ses camarades. Nous ne souhaitons pas que ce genre d'images puissent être utilisé de manière dégradante dans un «blog» sur internet.»

Dans le canton de Neuchâtel, Cescole n'est pas le premier établissement à interdire l'usage du téléphone portable dans ses bâtiments. Le collège du Val-de-Travers, à Fleurier, et le collège des Cerisiers, à Gorgier, en ont notamment fait de même. «Nous avons introduit cette règle il y a trois ou quatre ans, précise Serge Caccia, directeur du collège des Cerisiers. Jusqu'ici nous n'avons pas eu de remarques négatives, bien au contraire. Certains élèves eux-mêmes y sont favorables.» / yhu

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