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Le budget de Val-de-Travers accepté «sans joie»

Déficitaire, le budget 2020 de Val-de-Travers a été tout de même accepté ce lundi 16 décembre par une large majorité de conseillers généraux.

17 déc. 2019, 05:31
Le Conseil communal de Val-de-Travers a présenté ce jeudi 5 décembre son projet de budget 2020.

«Accepté sans joie.» Le popiste Philippe Vaucher a bien défini l’avis général qui a prévalu ce lundi 16 décembre à Fleurier. Le Conseil général a validé par 30 oui, 4 non et une abstention, le budget 2020 de Val-de-Travers. Pour rappel, celui-ci prévoit un déficit de 3 millions de francs, pour 70 millions de total de charges.

Les différents groupes ont relevé nombre d’inquiétudes, à la suite de ces prévisions à nouveau négatives. Pour les Verts, l’accumulation des exercices déficitaires est le signe que «le déficit est structurel» et qu’il faut des changements, a estimé Marie-France Vaucher. Tandis qu’à droite, on pointait les défis à relever: «Notre fortune est un coussin, certes, mais pas un oreiller de paresse», a asséné le rapporteur PLR, Quentin di Meo, faisant référence aux quelque 30 millions qui permettent à la commune de voir venir.

Le libéral-radical a invité l’exécutif a continué d’investir pour l’attractivité de Val-de-Travers, quand bien même son parti a ensuite refusé une proposition socialiste d’inscrire au budget 560 000 francs pour déjà mettre les arrêts de bus communaux aux normes d’accessibilité pour les handicapés.

L’impôt foncier débattu

Le plus grand débat a eu lieu au moment de décider de l’introduction d’un impôt foncier sur les immeubles de rendement. Son introduction, prévue pour compenser la baisse de revenus due aux réformes fiscales, a été combattue par l’UDC et une partie du PLR. Acceptée par 20 voix contre 13 (2 abstentions), cette nouvelle taxe ramènera presque 800 000 francs à la commune, selon les estimations.

Le Conseil général de Val-de-Travers a également validé sans vote le projet en cours de redynamisation du centre sportif, puis s’est inquiété du sort d’une famille ukrainienne russophone de Noiraigue, menacée d’expulsion. A l’initiative des Verts et du POP, les différents groupes ont accepté une clause d’urgence pour débattre du sujet, avant qu’une majorité de droite ne décide de refuser la résolution. Laquelle demandaient aux autorités fédérales de réexaminer le cas de cette famille de trois enfants, tous nés en Suisse.

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